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 Les Flammes du Retour - Chapitre 5

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Farmace
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Farmace


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MessageSujet: Les Flammes du Retour - Chapitre 5   Les Flammes du Retour - Chapitre 5 EmptyVen 19 Juil - 4:20

Halrag n'était qu'une cité de moyenne importance. Assez grande pour figurer sur une carte, tout au plus.

Son principal intérêt reposait sur le fait qu'elle disposait d'un port pouvant accueillir assez de bateaux pour faire du commerce et servir de zone de passage pour les troupes désirant monter vers les Abysses, au Nord, ou bien descendre vers les terres plus clémentes de l'Hégémonie.

Un siècle à peine auparavant, une campagne victorieuse contre des voisins trop pressants et un commerce fructueux lui avaient offert la possibilité de s'entourer d'une muraille de pierre et de garnir quelques tours de canons. C'était probablement ce qui avait empêché la cité de sombrer totalement dans la guerre contre les Abysses et tout particulièrement les nains dévoués à Ariagful qui infestaient désormais les montagnes. Ces mêmes montagnes qui avaient appartenu aux Nains Libres si peu de temps auparavant. Quelques mois à peine...

En tant que capitaine du port, Ragald estimait avoir tout vu ou presque.

Clandestins et autres indésirables, contrebande d'absolument tout ce qui pouvait se vendre, flottes militaires, assassins, espions... Ragald avait vu défiler la liste de tous les crimes possibles et imaginables dont les divers humanoïdes de ce monde étaient capables. Il en était certain. Quarante quatre ans, pour un humain, dans pareille zone du monde, c'était "vieux" après tout.

Ce fut la raison pour laquelle il ne s'inquiéta pas particulièrement quand il vit le navire ne pas répondre aux signaux lumineux envoyés par ses hommes depuis les docks. Le soleil s'était couché depuis peu de temps, l'obscurité tranchait encore trop peu nettement avec les restes d'un soleil mourant, et le navire était loin. Sa façon de manœuvrer était bizarre, mais ça non-plus n'avait rien de bien exceptionnel. Manque de lumière, marins inexpérimentés, embarcation endommagée pendant le voyage... Le fait qu'un navire arrive en présentant vaguement le travers avant de sa proue était banal.

Il commença à se poser des questions quand le bateau fut assez près pour constater que son pavillon n'était pas en place. Ce genre de manquement pouvait arriver mais témoignait d'un capitaine particulièrement distrait, ou irresponsable. Bien plus rarement, certains corsaires commettaient volontairement pareille omission pour se rapprocher d'une proie à piller, mais pareil comportement était parfaitement insensé pour rentrer dans un port.

- Hey mon garçon, dit-il d'une voix détendue et assurée, va donc me chercher un ou deux gardes, juste au cas où.

- Ils ne vont pas aimer, répondit le jeune portefaix, à c'theure...

- A ct'heure ils jouent aux cartes ou aux dés en tentant d'obtenir une réduction auprès d'une putain du port, trancha Ragald d'un ton plus dur. Ce sont des gardes, et leur rôle c'est de...

- Garder, chef.

- Exactement. Donc...

- Je vais les chercher, dit le jeune homme en soufflant, sachant que ce qui l'attendait s'il n'obtempérait pas serait bien plus désagréable que d'aller devoir convaincre deux de ces connards de laisser tomber leur jeu. Métier de merde... marmonna-t-il en partant.

Ragald sourit sans rien dire, fixant ses yeux sur l'embarcation qui s'approchait lentement, toujours selon son angle bizarre.


***

Trouver les gardes n'avait pas été difficile.

Les ramener en revanche, avait été un parcours du combattant ayant nécessité des trésors de négociations teintées de menaces peu subtiles. Ce fut qu'une fois arrivés là où Ragald aurait dû les attendre qu'ils comprirent que quelque chose n'allait pas. Son absence en soit était inquiétante ; la présence du bateau presque collé aux docks mais pas arrimé l'était encore bien plus. Toutes les torches étaient éteintes et les docks plongés dans le noir total d'une nuit faiblement éclairée par une moitié de lune.

Les gardes pouvaient manquer de sérieux, se relâcher un peu trop après la relative "paix" dont ils avaient pu profiter une fois les Abysses noyés sous les eaux glaciales de la Mer Gelée, mais ils n'étaient pas inconscients au point d'ignorer tous ces signes.

- Gamin, va chercher les autres à la caserne du port, et rameute tout le monde.

- Qu'est-ce que je dois leur dire ? répondit-il en tentant sans succès de cacher la nervosité dans sa voix.

- "Aube Rouge". C'est le code habituel pour dire "ça pue la merde, rameutez vous". Tu saura retenir ça ?

- Oui, dit-il en commençant à courir, une torche à la main.

Ils ne le regardèrent même pas partir et sortirent leurs armes. Une épée courte basiléenne d'importation nommée spata. Solide, efficace, pas trop ornée. Parfaite pour des soldats dans une ville ayant les moyens.

- Si tu me dis qu'il "faut qu'on se sépare" je t'arraches les couilles, dit calmement le premier en commençant à chercher dans les environs immédiats.

Il n'obtint qu'un petit rire nerveux pour toute réponse.

Plusieurs minutes passèrent jusqu'à ce qu'ils se décident à monter dans le navire, saisissant d'un geste assuré l'échelle de corde qui avait été déployée, indiquant qu'amarré ou non, quelqu'un avait cherché à quitter l'embarcation.

Il constatèrent bien vite qu'il n'y avait personne sur le pont et décidèrent de rapidement aller explorer le ventre du monstre de bois. L'escalier étroit était particulièrement "casse-gueule" selon le premier, et ses dires furent confirmés quand il glissa sur un "morceau de truc" spongieux faisant penser à un tas d'algues. Vite remis debout, et ayant fait taire le rire moqueur de son collègue d'un regard noir, il ramassa sa torche avant de constater que le "tas d'algues" n'avait pas la couleur habituelle d'une quelconque plante marine. C'était assez normal, considérant qu'il avait marché dans un morceau d'intestin.

A quelques mètres devant eux, derrière une série de caisses de bois et de tonneaux, tout l'équipage gisait, découpés en morceaux avec un soin confinant à la maniaquerie d'un artiste cinglé.

Des têtes dépourvues d'yeux étaient accrochées selon des angles géométriques complexes ; des tripes formaient un ensemble enchevêtré faisant penser à une sanglante toile d'araignée ; mains, doigts, membres et langues étaient accrochées ou clouées de façon à former des sortes de lettres d'un langage inconnu et au milieu de tout ça se trouvait Ragald, assis en tailleur, le cheveux devenus intégralement blancs. Il se balançait d'avant en arrière, les yeux exorbités, marmonnant sans-cesse des choses incompréhensibles.

Les gardes avaient tous les deux été soldats. Ils avaient connus la puanteur abominable de la mort et des tripes à l'air, et les terreurs nocturnes des embuscades vicieuses avaient été leur quotidien des années durant. Mais ça...

Ils parvinrent à ne pas vomir, et quand ils saisirent le capitaine du port par l'épaule, il se laissa guider, docile comme un chiot.

Ils ne purent même pas exprimer leur soulagement quand ils virent la trentaine de soldats arriver au trot vers le navire, armés et parés. Cette abomination allait les hanter pour longtemps.

- Où est l'équipage ? demanda sans ambages le sergent d'une voix autoritaire et pressante.

- Un peu partout, répondit le premier garde en refusant de regarder son supérieur dans les yeux.

A cette évocation, Ragald se mit à pleurer comme un enfant.

Ce fut à cet instant qu'au loin retentit un rire, bref et cruel, vite suivi d'une phrase qui fit frissonner tous les gardes présents.

- Aube Rouge : Nuit Écarlate !

Le rire recommença puis la voix s'éteignit.

Après cet épouvantable évènement, Halrag resta en alerte absolue pendant des mois, et les ducs locaux engagèrent des mercenaires pour patrouiller les rues toutes les nuits par groupe de vingt. Ironiquement, la cité ne fut jamais aussi sûre qu'après cette terrible nuit.

***

Le jour déclinait doucement et avec les ténèbres nocturnes arriva le froid. Une semaine de chevauchée sans interruption ou presque. Arcadius était fourbu, et chaque partie de son corps qui n'était pas endolorie était totalement insensible. Il allait avoir des courbatures pendant des semaines, à n'en pas douter.

Il venait d'achever la première étape de son voyage, constata-t-il avec un sourire sans joie. Les vraies difficultés allaient commencer maintenant. Il n'en était que bien trop conscient.

Flattant l'encolure de son cheval, il descendit et se dirigea vers le village fortifié. Mace, le puma d'hiver, comme l'avait appelé l'archiviste, gambadait joyeusement auprès d'eux sans craindre une seconde l'arrivée de la froidure. La monture d'Arcadius avait finit par s'habituer à sa présence, et ne témoignait plus trop d'angoisse à son approche.

On ne leur fit pas trop de problèmes lorsqu'ils arrivèrent devant l'énorme porte constituée de rondins de bois entiers, et ils purent entrer non sans déclencher quelques regards curieux. Un homme du sud venant dans ces contrées était une rareté en soi. Accompagné par une des espèces de chat de l'extrême nord réputée sauvage et très farouche, cela avait de quoi faire lever quelques sourcils.

- Tu te tiens tranquille et tu manges jusque ce que je te donne, saloperie. Compris ?

Mace regarda Arcadius comme s'il venait de lui dire une chose idiote, et partit se promener tout seul, se moquant bien d'entendre son compagnon de route humain jurer dans sa barbe de trois jours.

Le basiléen ne mit pas longtemps avant de se faire indiquer une auberge confortable disposant d'une écurie. Il n'y en avait que deux dans ce village fortifié de toute façon.

- Un repas chaud et un vrai lit... murmura l'ancien paladin en fermant à moitié les yeux, la fatigue le saisissant d'un seul coup.

Il était épuisé, plus que ce qu'il aurait voulu reconnaitre, et il savait que c'était une mauvaise chose. Sa vigilance était émoussée, ses réflexes ralentis.

Ce fut sans-doute la raison pour laquelle il ne remarqua qu'on le suivait, lorsqu'il monta dans sa chambre.

***

Elle s'avançait avec des gestes gracieux, presque félins, prenant garde à ne pas faire de bruit. Ses longs cheveux étaient blancs avec des reflets bleutés comme si l'on avait magiquement tissé un matériaux souple et doux à partir de glace éternelle. Ses yeux gris perçaient les ténèbres sans difficulté.

Elle avait la singulière beauté glaciale des elfes de l'extrême Nord ; et un poignard dans chaque main.

Elle connaissait par coeur ce plancher grinçant ; elle savait très exactement où elle devait placer ses pieds légers afin qu'il n'y ait pas le moindre bruit. Elle connaissait par coeur ces poignées de porte rouillées ; elle savait très exactement  de quelle façon les tourner pour qu'elles ne couinent pas comme une chienne quémandant la pâtée. Elle connaissait par coeur la configuration de chaque chambre ; elle n'aurait pas besoin de faire un seul pas dans la pièce pour savoir où frapper.

Ouvrir la porte doucement, armer son poignet, projeter la première lame vers la nuque. Garder la seconde pour un éventuel coup de grâce.

Un travail basique.

Elle s'en sentait plus que capable. L'étranger était visiblement épuisé, dans un lieu inconnu, désorienté. Il avait commandé un repas consistant, et sa digestion devait donc encore plus lui donner envie de dormir.

Un travail facile.

Ouvrir la porte doucement...

Elle voyait la silhouette affalée sous les épaisses couvertures en peau d'ours ayant donné son nom à l'auberge du Cavernicole. Il ne bougeait pas. Pas du tout.

Un travail enfantin.

Armer son poignet...

Il était couché sur le côté, ce qui induisait qu'elle devait viser l'arrière de la nuque si elle voulait tuer du premier coup. Difficile car il était recouvert de couvertures et pas distinctement visible malgré l'excellente vision conférée par ses yeux elfiques. Au moins était-il immobile. Elle pouvait prendre son temps pour viser.

Un travail... beaucoup "trop" simple ?! Elle s'avança d'un pas, un seul. Ce fut l'erreur de trop.

- Ne bouge pas.

Elle n'avait rien remarqué.

Il était debout, derrière elle, la pointe de son épée chatouillant sa nuque, exerçant une pression si fine que sa peau pourtant délicate n'en était pas percée, juste effleurée. Le geste était délicat, parfaitement maîtrisé. Celui qui s'était tenu caché derrière la porte et avait attendu qu'elle entre était un professionnel de la tuerie. Elle avait perdu.

- Qu'est-ce qui m'a trahi ? demanda t-elle en s'attendant à recevoir le coup fatal à tout instant, calme, en paix avec son destin et assumant son échec.

- Absolument rien.

- Voila qui est frustrant, dit-elle calmement. J'aimerai bien savoir pourquoi je vais arrêter d'exister avant que tu ne me...

- Je suis épuisé, dans un environnement peu familier où je ne connais ni les gens ni leurs coutumes. Mes réflexes sont émoussés et mon corps endolori par des semaines de voyage. Si j'étais à la place d'un assassin, c'est précisément maintenant que j'essayerai de me tuer. Je ne savais absolument pas que tu allais venir. Toi, ou quelqu'un d'autre. J'ai juste agi comme si cela allait arriver.

- Je ne dois donc mon échec qu'à une prudence qui aurait été normalement excessive, dit-elle en relâchant la tension dans ses épaules, permettant à la pointe de la lame de rentrer un tout petit peu plus dans la peau de sa nuque, ne faisant gouter qu'une minuscule perle aux reflets vermillon.

- Dans ma situation, être seulement paranoïaque frôle la négligence.

- Je vois, répondit-elle en souriant doucement. Fais ça vite s'il te plait.

Puis tout ne fut plus que ténèbres.

***

Elle s'éveilla bien après midi, une douleur lancinante traversant son crâne de part en part. Dire qu'elle était surprise d'être en vie était un euphémisme. Ligotée comme une pièce de viande, elle constata qu'elle avait été placée en position assise devant un morceau de parchemin griffonné à la va-vite, planté dans le montant du lit.

J'ai pris ton or et tes armes ainsi qu'une mèche de tes cheveux. Mon pumas t'as reniflée et j'ai fait enchanter la mèche par le sorcier du village. Si tu t'approches encore, je le saurai avant même que tu ne sois assez proche pour me voir. Change de métier. Toutes les armées ont besoin d'éclaireuses discrètes. Tuer des gens dans leur sommeil est indigne d'un si beau visage.

Elle feula de frustration comme l'aurait fait une panthère de Gur ayant laissé sa proie lui échapper.

Il fallait qu'elle se libère vite ! La catastrophe serait absolue si jamais ses commanditaires apprenaient ce qui s'était passé avant qu'elle n'ait pu mettre un nombre important de kilomètres entre elle et ce maudit village.

Elle était plus en danger que jamais désormais.

"Change de métier." avait-il dit dans la lettre. Il ignorait à quel point son conseil était pertinent. Elle frissonna. Les Dagues du Givre allaient en avoir après elle à présent.

***

Les gigantesques loups ailés, leurs fidèles Aralez, les avaient portés sur des milliers de lieues en quelques jours ; il ne faisait aucun doute qu'ils étaient les premiers à avoir rejoint le lieu qui leur avait été indiqué. Des montagnes gelées, une unique route tortueuse et escarpée... ils auraient sans-doute le temps de poser des pièges et de cacher un campement de façon à pouvoir préparer leur attaque quand "il" se présenterait à eux.

Leurs armes étaient prêtes.

Il ne restait plus qu'à faire preuve de patience, et d'organisation.

- C'est la Ligue de Rhordia qui t'aura, petit salopard, dit le commandant de cette petite troupe d'élite à voix haute. Nous, et personne d'autre.

Le vent souffla dans les montagnes gelées. Il portait avec lui le rire des habitants des Abysses.

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MessageSujet: Re: Les Flammes du Retour - Chapitre 5   Les Flammes du Retour - Chapitre 5 EmptyDim 8 Sep - 22:27

La rentrée scolaire est faite, on attend la suite.....Razz
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MessageSujet: Re: Les Flammes du Retour - Chapitre 5   Les Flammes du Retour - Chapitre 5 EmptyLun 9 Sep - 0:29

Sa sortie est prévue pour pas plus tard que dans pas longtemps du tout ^^

Merci de continuer à lire cette modeste histoire mon ami !

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MessageSujet: Re: Les Flammes du Retour - Chapitre 5   Les Flammes du Retour - Chapitre 5 EmptyMer 18 Sep - 23:08

Un petit post pour savoir où ça en est et te dire de rien de suivre cette histoire car je salue ce geste et apprécie le récit donc normal. Wink
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MessageSujet: Re: Les Flammes du Retour - Chapitre 5   Les Flammes du Retour - Chapitre 5 EmptyJeu 19 Sep - 15:38

Merci Cedoch, j'apprécie vraiment Smile Et ce ne sera plus très long, parole ^^ (Ce week-end, probablement avant ^^).

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