Salut tout le monde ! La mini campagne lyonnaise destinée à nous mettre en train pour la campagne mondiale bat son plein, et la seconde partie ayant eu lieu aujourd'hui, je vous en livre un rapport illustré de superbes photos floues aux flash excessifs ! C'est pas beau ça ?!
Voici donc ma liste de cette partie à 1000 points (je laisse à mon estimé adversaire le soin de rappeler quelle était la sienne en premier commentaire) :
Régiment d'hommes d'arme avec épées : 115 avec bière naine +10 ; Régiment de Paladins : 150 ; Régiment d'Elohi : 195 ; Ur Elohi : 180 avec épée de fureur +5 ; Prêtre : 75 ; Régiment de Cavaliers Paladins : 210 ; Mage de Guerre : 60
La mission tirée fut "Invasion" consistant à devoir placer le maximum d'unités dans la zone de déploiement du camp d'en face, chaque unité rapportant alors son propre nombre de points comme points de victoires.
Voici les deux déploiements avec une vision globale :
Tour 1 Basiléen :
J'ai obtenu le premier tour, et mes troupes y virent un présage favorable des dieux. Mes deux régiments partirent dans la même direction vers mon flanc droit, accompagnés par mon prêtre (judicieusement) dissimulé derrière la colline centrale. Mes Cavaliers foncèrent vers ladite colline et se préparèrent à la franchir tout comme mon Ur Elohi qui restait prête à tout. Volontairement isolés pour prendre le flanc ennemis, mes Elohi volèrent droit vers les arbalétriers qui leur faisaient face, prêts à commettre un massacre !
Tour 1 Elfe Noir :
Les arbalétriers ouvrirent le feu sur les Elohi qui les menaçaient mais ne causèrent que deux blessures qui ne firent pas fuir les élus des dieux, qui regagnèrent donc un point de blessure. Les chevaucheurs de Saurus pivotèrent et avancèrent dans le but de venir gérer cette menace au tour suivant, tandis que toutes les autres troupes se déplaçaient de façon à optimiser leurs futurs tirs, ou charges. Les corsaires et la troupe de hallebardiers avancèrent plus franchement.
Tour 2 Basiléen :
Mes Elohi chargèrent les arbalétriers, les cavaliers franchirent la colline pour arriver à son sommet, prêts à se faire engager au tour suivant sans faillir, accompagnés par mon Ur-Elohi, tandis que le reste de mes troupes se plaçaient de façon à faire face à l'ennemi qui désirerait sans doute les changer en présentoirs à projectiles au tour suivant. Les Elohi ne brillèrent pas et n'inquiétèrent pas du tout les arbalétriers, tout juste dérangés par leur charge et quatre points de blessure infligés. Je comptais faire mieux, et les renforts ennemis allaient faire mal...
Tour 2 Elfe Noir :
Les arbalétriers contre-chargèrent leurs assaillants aidés par une charge de flanc de la cavalerie Saurus. Les arbalétriers ne firent rien du tour, mais les 16 attaques de flanc blessant à 3 grâce à la charge furieuse vinrent à bout en une seule fois des serviteurs des dieux, qui repartirent au garage pour la révision. (200 EUROS POUR DE NOUVELLES PLUMES ?! ESCROC ! hem, pardon...). Les corsaires et les hallebardiers chargèrent de concert les cavaliers et leur infligèrent quelques blessures auxquelles ils résistèrent bravement, prêts à contre attaquer. Les Paladins encaissèrent quelques blessures dues aux tirs combinés des peltastes et des autres arbalétriers, dont les tirs furent rendus perforants grâce à la sorcière.
Tour 3 Basiléen :
Le prêtre usa de ses pouvoirs pour faire sauter une des deux blessures infligées aux paladins, qui s'avancèrent comme un seul homme avec les hommes d'armes à leurs côtés, bien décidés à enfoncer le flanc ennemi sans pitié. Les cavaliers chargèrent les corsaires (qui sont des lanciers avec phallanx, rappelons le) tandis que mon archange tentait de venger ses collègues en chargeant de flanc la troupe de hallebardiers. Elle ne parvint qu'à infliger deux pauvres blessures malgré ses attaques doublées par la charge de flanc, tandis que les cavaliers n'obtenaient qu'un résultat tout aussi mitigé (je vous laisse imaginer mes jets de dés). Au moins furent-ils paralysés, et ce grâce à la relance sur le test de courage conférée par leur chef à proximité, car malgré les maigres résultats ils auraient normalement dû fuir ! Ma sorcière de son côté s'était avancée de cinq pas pour lancer ses boules de feu sur les peltastes et n'infligea qu'une blessure.
Tour 3 Elfe Noir :
Contre charge sur les cavaliers par les corsaires accompagnée d'une nouvelle charge de flanc des cavaliers Saurus qui avaient pivoté après avoir vaincus les Elohi, ça allait faire mal, très mal... Les arbalétriers blessés par les anges quittèrent leur perchoir pour se rendre vers ma zone de déploiement. Les deux unités de tir du flanc droit tentèrent de cribler mes paladins de tirs mais ils résistèrent plutôt bien, leur donner le bouclier pour la défense de cinq s'avérant vraiment décisif. Mes cavaliers furent balayés par un nombre de blessures particulièrement impressionnant, et les Saurus ne bougèrent pas après cette nouvelle victoire, contrairement aux corsaires qui pivotèrent pour regarder mes flancs d'un air mauvais. A ce stade de la partie je pensais que tout était perdu car je n'avais pas enlevé une seule unité ennemie et mon flanc gauche était inexistant, le centre en train de s'écrouler... Mais les dieux sont parfois capricieux et j'avais encore un flanc très concentré prêt à faire mal. Mon tour 4 allait être déterminant !
Tour 4 Basiléen :
Charge générale ! Mon Archange renouvela la même manœuvre en chargeant le flanc des hallebardiers secoués au tour précédent, ne leur laissant aucune chance ! Mon prêtre s'élança vers le chef elfe noir poussé par son
fanatisme dément sa ferveur sainte, et ma sorcière s'avança légèrement, tandis que mes paladins et mes épéistes pouvaient enfin charger leurs opposants situés juste en face d'eux ! Ce tour-ci allait être le plus violent (ou pas). Les paladins n'infligèrent que trois blessures aux peltastes, ce qui était très insuffisant pour les faire fuir ; les épéistes qui avaient chargés en franchissant un mur touchaient à -1 et n'en firent que deux. La sorcière envoya ses boules de feu, infligeant quelques blessures supplémentaires aux corsaires, tandis que mon archange balayait de la surface de la terre de Mantica les hallebardiers. Le prêtre ne parvint pas à blesser le chef ennemi qui avait une trop bonne armure.
Tour 4 Elfe Noir :
Contre charge du Seigneur Elfe Noir sur le prêtre impudent (ou imprudent ? ou les deux ?) ; charge des corsaires blessés sur l'archange, contres charges générale des arbalétriers et des peltastes sur les paladins et les épéistes, tir de boules de feu de la part de la sorcière Elfe Noir sur son homologue humaine, et contournement par flanc de colline de la part des Saurus. Cette phase allait s'avérer déterminante. En premier lieu, le duel opposant le prêtre et le seigneur de donna aucune blessure, le prêtre étant manifestement béni sur cette colline (hahaha, Benny Hill ! Hem, pardon...). Ma sorcière n'eut pas à souffrir de la moindre blessure : son homologue venait d'apprendre pourquoi on l'appelait Julia L'ardente, le feu étant son élément de prédilection ! Une seule blessure infligée à mon archange, quelques une sur mes paladins, et aucune sur les épéistes, je m'en tirais à bon compte.
Tour 5 Basiléen :
L'instant de vérité comme on dit.
Je pris la décision de survoler l'unité ennemie pour charger les Saurus de flanc avec mon archange en me reposant sur les tirs de boules de feu de ma chère sorcière pour achever les corsaires blessés, chargeant de plus belle avec mes épéistes et mes paladins. Mon prêtre délaissa le seigneur Elfe Noir pour appuyer la charge des paladins mais ne parvint pas à toucher avec son unique attaque. Lesdits paladins infligèrent encore quelques blessures mais rien de notable, alors que mes épéistes qui avaient manifestement apprécié la bière naine chèrement payée balayaient les arbalétriers ennemis. La sorcière parvint à mettre le feu au sens propre du terme aux corsaires déjà bien entamés me soulageant d'un grand poids. L'archange infligea cinq blessures aux Saurus mais cela ne les fit pas même ciller.
Tour 5 Elfe Noir :
Les Saurus contre chargèrent immédiatement l'archange, soutenus par leur seigneur, tandis que la sorcière ouvrait le feu sur les épéistes qui tentaient de passer en force pour me rapporter les points dont j'avais tant besoin car les arbalétriers de mon flanc gauche avaient fait de même sans une seule résistance de toute la partie. Les peltastes voyaient que les paladins étaient désormais bien entamés et tentèrent de les éliminer, mais ne parvinrent qu'à leur infliger d'autres blessures. Mon ange n'eut à souffrir que de deux blessures transformées en une seule par son test réussit, et mes épéistes encaissèrent difficilement quatre blessures de boules de feu, juste assez pour ne pas flancher grâce à une relance sur le test conférée par le prêtre. La victoire était au creux de ma main !
Tour 6 Basiléen :
Mes épéistes foncèrent dans la zone de déploiement ennemie, tout comme mon archange à tire d'aile ainsi que mon prêtre qui était libre de ses mouvements. Les paladins chargèrent une dernière fois et éliminèrent ENFIN les peltastes, ce qui fut néanmoins insuffisant pour leur permettre d'arriver dans la zone de déploiement ennemie. Ma sorcière jeta huit boules de feu sur sa collègue incendiaire et la carbonisa avec sa monture, gratifiant son coup de maître d'un "c'est comme ça qu'on embrase, chérie !"
Il n'y eut pas de tour 6 Elfe noir : le mouvement des Saurus sur la colline était insuffisant pour entrer dans ma zone de déploiement et seuls ses arbalétriers étaient dans ma zone, pour environ une centaine de points contre 375 pour moi. Je remportais donc la victoire d'un cheveu en partie grâce à de mauvais jets de mon adversaires lors des tours 4 et 5 alors qu'il avait brillé au début. Comme quoi la vapeur peut-elle toujours être renversée.
Debrief d'après match :
Le Saurus ont été une sacrée épine dans mon pied, et les régiments elfes noirs sont pourvus d'une résistance tout ce qu'il y a d'honorable. Je pense que les peltastes (nom que je donne à ceux qui pouvaient tirer à 12 pas et aussi charger) n'ont pas été déterminants, tout comme les hallebardiers, car ces points auraient pu être utilisés dans quelque chose de plus agressif. Ce qui m'a sauvé dans cette partie, c'est d'avoir joué la solidité avant la brutalité, les soins ayant été déterminants au même titre que la résistance de mes troupes (en particulier les paladins qui ne frappèrent pas fort mais encaissèrent comme des taureaux en armure !). La femme du match est sans aucun doute mon archange qui a volté et virevolté au centre comme l'envoyée des dieux qu'elle est ! Sans elle, la partie aurait été compromise à coup sûr, et sa mobilité, sa résistance et sa puissance vont sûrement en faire une pièce indispensable dans mes futures listes. J'ai mal joué mes Elohi, me reposant trop sur leur vitesse en négligeant les placements, car j'ai été impatient et j'ai bien failli le payer très cher. De même pour ma cavalerie à qui j'aurais sans doute dû accorder un peu plus d'attention, les placer ainsi n'ayant vraiment pas optimisé leurs capacités.
Je tiens à dire que Mareg fut un adversaire non seulement valeureux mais également très sympathique et souriant, et je conseille à tous ceux qui cherchent un bon joueur de tester leurs capacités contre lui, car il est fin tacticien autant qu'agréable à avoir dans une pièce. Qu'on se le dise : notre hobby attire des gens de qualité !
Merci de m'avoir lu et au plaisir pour une prochaine baston !