Bonsoir à tous !
Comme annoncé dans le titre ce rapport de bataille est le premier du choix des armes se tenant à Lyon en ce moment et il a opposé mes troupes à celles de Jean-François qui est un adversaire très plaisant et meilleur tacticien que moi comme j'ai pu le constater.
Nous avons tiré un scénario Pillage et 5 objectifs furent placés sur la table. Voici tout d'abord ce à quoi ressemblait le déploiement (désolé pour la table, nous avons joué à trollune et impossible de trouver un tapis) :
Tour 1 :
Les basiléens remportèrent le premier tour et avancèrent, les arbalétriers se plaçant dans la ruine en face d'eux tandis que les épéistes prenaient place devant les quarteron de murets contenant un objectif. Les ogres et les chevaucheurs gobelins firent de même, mais les gobelins, plus retors et rapides, commencèrent à préparer un large mouvement tournant. Voila qui sentait la charge de flanc...
Tour 2 :
Les arbalétriers ne voyaient rien dans la ruine et avancèrent donc en pivotant légèrement. Les épéistes étaient pris entre deux feux : il pouvaient pivoter pour accueillir la double charge de face mais une mauvaise estimation des distances de leur commandant leur fit bêtement penser qu'il faudrait encore un tour aux ogres pour arriver à portée... C'était un très très très mauvais calcul... Utilisant leur artefact "Malédiction de la mort lente" sur les ogres en face d'eux, les épéistes se contentèrent d'attendre.
De leur côté, les ogres chargèrent sans problème en défonçant le muret de pierre et arrivèrent bien vite au contact tandis que les rapides et agiles gobelins montés lançaient une charge de flanc bien salée ! Le sang commença à être versé. Cela totalisait 25 attaques et 6 blessures furent infligées, mais les épéistes étaient disciplinés et ne furent pas plus secoués par la charge que mis en déroute. De leur côté, les ogres encaissaient une blessure à cause de la malédiction.
Tour 3 :
Les arbalétriers ouvrirent le bal et le feu en décochant leurs traits aux gobelins, tirant par dessus le corps à corps sanglant qui se tenait devant eux, et infligèrent deux blessures, ce qui suffit à sonner les éclaireurs qui se demandaient d'où venaient ces carreaux. Les épéistes, de leur côté, firent rien de moins qu'infliger 5 blessures aux ogres, qui se cumula à celle de la malédiction. Le jet de dés pour le résultat du combat obtint un total de 15, réduit à 14 par la bannière, ce qui suffisait malgré tout à les mettre en fuite ! Les épéistes venaient de mériter leur réputation d'armée bien entrainée et disciplinée ! Ils se tournèrent alors face aux gobelins, la fureur sainte dans les yeux.
Les éclaireurs gobelins étant sonnés, ils ne purent pas faire grand chose d'autre que reculer en espérant limiter les dégâts...
Tour 4 :
Les épéistes n'attendirent même pas que les arbalétriers derrière eux aient eu le temps de recharger alors que ceux-ci venaient de pivoter afin de bien faire face aux gobelins, mais leur charge manquait cruellement de vigueur après leur exploit contre les ogres, et pas une seule blessure ne fut infligée... La contre charge risquait de piquer !
Les gobelins éperonnèrent donc leurs montures avec hargne, désireux de faire payer aux humains cet affront (et conscients que leur survie en dépendait !). Leur charge donna trois blessures supplémentaires et les épéistes furent sonnés pour le compte. Leur sort allait donc dépendre de leurs alliés derrière eux.
Tour 5 :
Les épéistes commençaient sérieusement à souffrir et les porteurs d'arbalètes, tireurs d'élite parmi les élite, décochèrent leurs traits sur les gobelins avec une efficacité redoutable (la preuve en image, je rappelle qu'ils touchent sur du 5 ou +) :
Et oui ! 6 touches sur 10 tirs, parmi lesquelles 5 blessèrent, pour un total de 7 blessures. Le jet de dé déterminant leur courage ne les sauverait que sur un double 1 et ce ne fut pas le cas du tout, les montures comme leurs cavaliers étant fauchés sous les traits précis des tireurs d'élite des légions punitives de Sactériel le Borgne !
Ainsi s'acheva la partie, deux objectifs occupés par les basiléens, le reste du terrain vide de toute présence ennemie. Les ogres voudraient sans doute leur revanche, mais en ce jour, les basiléens avaient eu la faveur des dieux.
Bilan de la partie : Comme je l'ai dit, Jean-François est un adversaires d'un calme olympien très agréable et super sympa, connaissant fort bien ses règles et bien plus fin tacticien que moi. J'ai vraiment très mal estimé les distances et cela a bien failli me coûter la partie, mais grand bien m'a pris de jouer un régiment plutôt que plusieurs petites troupes : leur courage est largement plus élevé et cela leur a permis de tenir suffisamment pour faire leur boulot. Mention spéciale à mes arbalétriers qui vont recevoir une mention spéciale et une croix d'honneur pour leur haut fait ! Un tir pareil, c'est comme s'ils avaient eu des carabines à répétition et ça c'est beau !
J'espère que la partie suivante sera encore plus sympa, en attendant merci de m'avoir lus et à vous les studios !